L'intégration au bâti : des tarifs de rachat avantageux
Principe de l'intégration au bâti
L’intégration au bâti (IAB) consiste à remplacer une partie des tuiles ou ardoises par des panneaux photovoltaïques, objet du présent article, ou solaires thermiques. Ceux-ci remplacent une partie de la toiture, tout en garantissant son étanchéité.
Les travaux comportent trois étapes que sont le retrait de la couverture existante, la pose des plaques thermoplastiques qui constituent la sous-couverture étanche, puis l'installation des panneaux solaires. Dans le cas des maisons en construction, l'avantage est réel puisque la première étape n'existe pas et car les panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture permettent des économies sur le prix de la couverture, réduite de la surface occupée par les panneaux.
Au contraire de l'intégration au bâti, la surimposition est simple et rapide à réaliser (Crédit photo : Maison Solaire)
Avantage de l'IAB
L'intégration au bâti est plus esthétique que la surimposition, les panneaux solaires ne doivent pas dépasser les autres éléments de couverture du toit de plus de deux centimètres. Cet élément est apprécié dans les résidences ou les lotissements.
L'installation est complexe, notamment pour assurer l'étanchéité de la couverture, et nécessite donc l'intervention d'un professionnel, de préférence une entreprise RGE (Reconnue Garant de l’Environnement). De plus, seuls les travaux d’installation réalisés par une entreprise RGE sont éligibles aux aides financières de l’Etat et des régions.
Le rendement d'une intégration au bâti est inférieur à celui de la surimposition, à cause de l’espace réduit entre les panneaux et la toiture, lequel entraîne des problèmes de ventilation.
Combien coûte une intégration au bâti ?
L’intégration au bâti revient logiquement plus cher que la surimposition, compte tenu des travaux nécessaires. Le surcoût est de l'ordre de 500 à 1 000 €.
Par le passé, les procédés photovoltaïques dits de l'intégration au bâti permettaient d’obtenir le meilleur tarif d’achat proposé par l’Etat pour l’électricité produite. Les tarifs et leurs conditions d'attribution sont fixés par arrêté.
Afin d’aider les porteurs de projets à savoir si leur projet peut ou non être considéré comme intégré au bâti, le Gouvernement avait mis en place le Comité d’Evaluation de l’Intégration Au Bâti (CEIAB). Ce comité avait pour but de délivrer, pour chaque produit qui lui est soumis, un avis qui précisait si celui-ci satisfait ou non aux critères d’intégration ou d’intégration simplifiée au bâti.
Les questions relatives à la notion d’intégré ou intégré simplifié, au sens de l’Arrêté, sont à adresser à l'ADEME.